Quand deux étudiants décident de créer un nouveau média
C’est durant leur 4ème année en art graphique que Pierre Mayeras et Nicolas AUNE décident de créer et populariser la bande dessinée interactive. En marge de leur étude, ils vont écrire, imaginer, dessiner et animer The Hard Luck Man, le premier volet de l’opération GhOST Partners.
Le scénario prend pied dans le monde tel que nous le connaissons, au début des années 2000.
Un soldat, Nikolaï, fait parti d’un groupe d’intervention surentraîné, les GhOSTs. Avec ses camarades, il est amené à sauver des otages retenus prisonniers au Costa Rica. Mais la mission ne se déroule pas selon ses plans...
Se basant sur des faits réels (le 11 septembre, le naufrage du Koursk, la guerre froide), l’histoire est divisée en 4 parties, chacune montrant une facette du héros. Car le but est double : faire évoluer un personnage torturé dans un monde manipulateur et faire réfléchir le lecteur sur la société actuelle.
La guerre, la liberté et le libre-arbitre sont les trois principaux thèmes abordés.
Le premier tome est celui que nous adaptons actuellement en BD interactive. Il raconte la mission ratée du Costa Rica, la trahison subi par Nikolaï et son émancipation qui en résulte. Il sert aussi à planter les bases de notre univers ainsi que les personnages principaux que nous reverrons par la suite.
Le second tome revient sur l’enfance de Nikolaï. Il permet de répondre à plusieurs questions laissées en suspens dans le premier, mais aussi de comprendre ses réactions et la place qu’il se donne dans la société.
Le troisième tome reprend quelques années après le premier. Nikolaï reprend du service, pour son propre compte. Il va chercher à découvrir les tenants et les aboutissants de sa trahison, pour finalement y arriver.
Le dernier tome relate la réaction du héros face à la vérité. Tous ces scriptes sont écrits et n’attendent qu’une seule chose : être adaptés !
Outre Tom Clancy et Metal Gear Solid qui sont nos sources d’inspiration, Pierre a su développer un style qui lui est propre en se basant sur les travaux de Yoji Shikawa, Ashley Wood, mais aussi sur l’Impressionnisme et les estampes japonaises.
Son style évolue au fil des cases selon le rythme de l’action. Lâché et nerveux lorsque la pression monte, il sait se faire plus posé et fourni lors des plans contemplatifs.